REAR LOCKING SYSTEM
REAR LOCKING SYSTEM
Why I do like the concept.
A): Angle of pressure (forces transmission):
-In a Front Locking system, the angle formed by the two (or multiple) Lugs bearing surfaces from the centre of the bottom of the case head recess is a very wide angle. On a commercial action of reference, it is:
-98° at the root of the Lugs.
-112° at the outside diameter of the Lugs.
Possible slight variations from one model to an other can exist, but is neglectible.
It can immediately be noticed that the forces spread at those angles creates a ‘flexion’ effect as the force is exerted at centre, and the hold on the outside as per the above angles.
-In a Rear Locking system, this angle is very shallow. On the INCH, it is:
-12° at the root of the Lugs.
-14° at the outside diameter of the Lugs.
It can immediately be noticed that this closed angle is creating a buttress effect, transmitting the forces in almost a straight line with the bore axis. No flexion, only compression forces that the generous cross sections of the Bolt (and Receiver) compensates in harmony with no buckling possibility.
B): Bolt travel:
The transfer of the lugs to the rear allow an important reduction in Bolt travel:
- On Front Locking systems lenghtwise allowance must be made for the Bolt Lugs and Receiver Counter-lugs, that the Bolt head has to override to reach closure position. The cartridge to be chambered has to accomplish the same increased movement.
-On the Rear Locking system, the Lugs are situated behind the Loading Port, and the cartridge can be fed directly.
By comparison;
-On the same Front Locking Action of reference hereover mentioned, the Bolt travel is 107mm, (4.210’), when it is only 85mm (3.346’) on the INCH, the later allowing also longer cartridges cases.
This also have a big influence in Cheekpieces profiles and heights possibilities, as this reduced Bolt travel impairs much less the cheekpiece position.
C): Bolt Face and feeding:
-The absence of necessary cuts to ensure the Lugs shape allow to have a perfectly cylindrical Bolt Head, surrounding entirely the cartridge head. This has also allowed the use of a wider extractor.
-Cone breach was the obvious solution, not easily achieved in front locking designs. The feeding of a round, moreover thanks to the absence of Lugs raceways, is the smoothest possible.
D): Lugs arrangement:
-The Rear Locking of the INCH allowed a specific Lugs disposition, as, when closed, each Bolt Lug is situated geometrically, with one lug at top (12 O-clock when closed), and the two lowers symetrically in the horizontal plane (4.30 and 7.30 O-clock respectively),. This mean that each Lug is situated behind a consequent section of the Receiver, and also backed by a circular strong section of the Body behind them..
This is to compare with the Front Locking, where one of the lugs is always immediately ahead of the Loading Port, or, in the case of a two Lugs design, bearing vertically in the axis of two uneven side sections, the R/H one (RH action) being considerably reduced by the Loading Port crosss-section.
E): Barrel Shank:
-The INCH reduced Bolt travel allow a significant increase of barrel shank lenght (35mm-1.378’), however keeping the action the shortest of its category (187mm –7.368’ OAL).
Two closely toleranced cylindrical registers, one behind the threaded middle part, the other at front center the barrel, the middle threaded section acting only as what a thread is intended for: screwing and tightening.
This arrangement makes the barrel change extremely easy, and with absolutely no zero shift.
Also, the inside collar allow a double bearing of the barrel shoulders: against the Receiver front face, AND against the inside collar. Shoulders bearing surface is at least 30% more than a conventional fitting.
On the subject of easy barrel interchange, the generous dimensions of the Delta Lugs arrangement allow an excellent holding area for the short Action wrench.
F): Concentricity:
As, contrarily to the front-locking actions systems, in which the presence of a counter-lugs neck between barrel shank recess and Bolt raceway compels the borings to be machined in two operations, one for the front and the second from the rear, with subsequent concentricity problems, the INCH bores being stepped down from front to rear, the borings are realised in a single machining operation, thus ensuring an absolute concentricity.
G) Lugs recess maintenance;
The location of lugs recess far away from the chamber protect it from combustion abrasive deposits. Direct accessibility and geometry allow easy maintenance.
R.G.C
06/2009
VERROUILLAGE ARRIERE
$SYSTEMES A VERROUILLAGE ARRIERE.
Pourquoi j’aime ce concept.
A) :Angle de transmission de la pression sur les tenons du verrou :
-Dans une action à verrouillage avant, l’angle formé par la portée des tenons depuis le centre de la cuvette de tir est très ouvert. Sur un modèle commercial courant, il est de :
98° à la racine des tenons .
112° sur le diamètre extérieur de ceux-ci.
De petites variations peuvent exister d’un modèle à l’autre, dépendant des diamètres et de la longueur des tenons, mais elles sont négligeables.
Il peut être immédiatement remarqué que la dispersion des efforts sous de tels angles tend à créer un effet de ‘flexion’ ,la poussée s’exerçant du centre vers la périphérie tend à faire s’ouvrir l’angle, donc réduisant la hauteur axiale depuis la cuvette de tir jusqu’à la portée des tenons.
Dans un système a verrouillage arrière, cet angle est très fermé. Pour l’INCH il est :
12° à la racine des tenons.
14° à leur diamètre extérieur.
Il peut être immédiatement constaté qu’à ces angles très fermés, la transmission est directe, presque parallèle a l’axe du verrou à effet d’étai ou de contrefort et qu’il ne peut y avoir de flexion radiale .
Pas de flexion , seulement une compression que les grandes sections transversales du verrou supportent sans déformation, donc sans flambage possible
B): Course du Verrou :
Le transfert des tenons à l’arrière permet une importante réduction de la course de la Culasse.
-Sur un système a verrouillage avant, la longueur cumulée des tenons et contre-tenons prend une dimension considérable, que la tête de verrou et la cartouche doivent franchir avant que celle-ci puisse être chambrée et que les tenons n’arrivent à la position de fermeture.
- Dans le système à verrouillage arrière, les tenons et contre-tenons étant situés derrière la fenêtre de chargement, la cartouche est située près de la chambre et peut être chambrée avec le minimum de translation .
Par comparaison :
Sur la même action a verrouillage avant de référence ci-dessus mentionnée, la course de verrou est de 107mm, alors qu’elle est sur l’INCH de 85mm, bien que cette dernière puisse aussi chambrer et éjecter des calibres Magnum, alors que celle à verrou avant (Short Action) voie sa capacité réduite à la longueur des .308 où Short Magnum.
Ceci a aussi une forte influence sur la longueur de l’appui-joue qui peut être rallongée sur l’avant, ses possibilités en hauteur et sa forme, car cette réduction de la course du verrou influe beaucoup moins la position et la forme de l’appui-joue .
C) : Tête de culasse et alimentation :
La silhouette parfaitement cylindrique de la tête de verrou qui entoure entièrement la base de la cartouche. Ceci permet aussi un extracteur plus enveloppant.
La face avant conique est aussi ici le choix évident, solution peu aisée sur un verrouillage avant à cause de sa forme complexe.
L’alimentation des cartouches est parfaite, grâce aussi à l’absence de rails des tenons , est très douce, quelles que soient les dimensions de la dite cartouche.
D) Disposition des tenons :
Le système de verrouillage de la gamme INCH a permis une disposition spécifique car, en position verrouillée , chaque tenon est situé symétriquement sur l’axe vertical, avec un tenon au sommet (12 heures) et les deux autres a 4h30 et 7h30 respectivement, avec une généreuse disposition du métal directement en avant et derrière chaque tenon, là où c’est important.
E) Fixation du canon :
-La réduction de la course de verou a permis une augmentation significative du tenon du canon (35mm), maintenant malgé tout la longueur totale de l’action la plus courte de sa catégorie (187mm HT pour l’action monocoup).
Deux alésages de centrage à tolérances serrées , l’un en avant , l’autre à l’arrière de la partie centrale filetée centrent parfaitement le canon par les diamètres correspondant du tenon de celui-ci . La partie centrale filetée ne sert alors qu’à ce qu’un filetage est conçu : le vissage et le serrage ( les filetages ne sont jamais parfaitement auto-centreurs).
Le système permet un changement de canon sans perte du zéro initial.
Aussi, le collier intérieur formé par l’absence de logement des tenons à l’avant permet une portée double de l’épaulement du tenon sur la face avant du boîtier ET de sa trance arrière sur la face du collier interne. De ce fait, la surface de portées au moins 30% supérieure au montage conventionnel.
Au sujet du changement facilité des canons , la généreuse géométrie des contre-tenons du boîtier permet un bon engagement de la clé à canons sans risques d’endommagement.
F) Concentricité :
Comme, contrairement aux actions a verrou avant dans lesquels les alésages doivent être exécutés en deux opérations, par l’avant pour le filetage du canon, le logement de rotation des tenons et l’al ésage de l’emplacement des contre- tenons, et par l’arrière pour l’alésage du guidage du verrou. Cette double opération en reprise crée un risque important de faux-rond ..
Tous les alésages du boîtier a verrou arrière sont étagés et réalisés en une seule opération par l’avant, ceci assurant une concentricité absolue.
G) Entretien des contre-tenons du ^boîtier.
Sur l’action a verrouillage avant, ce logement est susceptible de recevoir des résidus abrasifs de combustion et leur accès difficile ne facilite pas leur nettoyage . La position éloignée des contre-tenons arrière les préserve de ce problème et leur géométrie et accessibilité permettent de les entretenir sans difficulté. De plus, ils sont directement visibles.
R.G.C
06/2009
FLEXION DES TENONS (Suite)
FLEXION DES TENONS (Suite).
J’avais promis de commenter l’article de Dan Lilja. Voici mes observations :
Sans mettre en cause l’approche de l’auteur, bien au contraire, je dois pourtant dire que ma propre approche est quelque peu différente et tient compte de l’expérience verrouillage arrière .
L’extrait tiré d’un article que j’avais rédigé en 2009 pour le fabricant de l’INCH est éloquent è ce sujet :
«Angle de transmission de la pression :
-Dans une action à verrouillage avant, l’angle formé par la portée des tenons depuis le centre de la cuvette de tir est très ouvert. Sur un modèle commercial de référence, il est de :
98° à la racine des tenons .
112° sur le diamètre extérieur de ceux-ci.
De petites variations peuvent exister d’un modèle d’action à l’autre, dépendant des diamètres et de la longueur des tenons,mais elles sont négligeables.
Il peut être immmédiatement remarqué que la dispersion des efforts sous de tels angles tend à créer un effet de ‘flexion’ ,la poussée s’exerçant du centre vers la périphérie tend à faire s’ouvrir l’angle, donc réduisant la hauteur axiale depuis la cuvette de tir jusqu’à la portée des tenons.
-Dans un système a verrouillage arrière,cet angle est très fermé. Pour l’INCH il est de :
12° à la racine des tenons.
14° à leur diamètre extérieur.
Il peut être immédiatement constaté qu’à ces angles très fermés, la transmission est directe, presque parallèle a l’axe du verrou, créant un effet d’étai où de contrefort et qu’il ne peut y avoir de flexion radiale .
Pas de flexion , seulement une compression que les grandes sections transversales du verrou supportent sans déformation, donc sans flambage possible. »
La flexion dans le cas d’un verrouillage avant est donc évidente, mais diférente et très probablement pas aussi importante que Dan l’annonce.
Les forces exercées lors du tir sont bien inférieures a ce qu’ils peuvent suppoter, mais la flexion radiale pourrait être calculée aussi non seulement selon le module de Young mais probablement aussi le coefficient de Poisson car la transmission est radiale. Je n’irai pas jusque là…
La pression superficielle sur les surfaces de portée des tenons est elle aussi bien inférieure à ce que le métal peut supporter. Dans l’exemple donné, pour le .308, nous avons :
Pression maxi exercée sur le verrou : 3173 bar.
Surface de portée des tenons : 65mm2 .
Pression au mm² 3173/65 = 40,8 bar ou 41,6kgs/mm². C’est bien en-deçà de ce que le métal peut supporter. Les facteurs K de résilience (résistance au choc) des aciers pris dans l’exemple sont aussi dans le même ordre de grandeur au niveau de la sécurité.
Allons, allons, toutes nos actions ne craignent rien de ce côté là !!.
R.G.C
10-2017
AU SUJET DES TENONS DE VERROU
Bonjour à tous,
J’ai lu récemment cet article de Dan LILJA (Lilja Barrels) et, comme il résumait mieux que je ne pouvais le faire, j’ai demandé a Dan la permission de le traduire et le mettre sur C-G-Designs . Daniel m’y a aimablement autorisé et je l’en remercie bien chaleureusement.
J’i inclus quelques N.D.T, principalement pour remettre en données ISO les valeurs impériales .
Dans un prpchain article, j’ajoutrai quelques commentaires de mon cru.
Amicalement
R.
I recently read this article from Dan LILJA (Lilja Barrels) and, as he resumed the point better than I could have done it myself, I asked Dan the permission to translate an publish on c-g-designs.com. Daniel kindly accepted and I warmly thank him for his permission.
Friendly
R.
IConsiderations sur la resistance des tenons de verrou.
Par Dan LILJA
Tous les concepteurs d”actions sont pour première préoccupation de concevoir un produit sur et fonctionnel. Toutes les autres considerations telles que poids, finition, apparence et autres cosmétiques sont secondaires. Au point de vue sécurité, la résistance des tenons de verrouillage de la culasse est la préoccupation principale. La résistance des tenons au cisaillement dépend de plusieurs éléments, mais d’autres peuvent ne pas l’être au premier abord. Le nombre de tenons sur le verrou est bien évidemment dans la catégorie principale, ainsi que leur longueur axiale et la largeur du segment au niveau de leur raccordement au corps de verrou.
La résistance au cisaillement est calculée à partir de ces facteurs. Je vais expliquer ceci en détail un peu plus tard. Cette résistance doit être supérieure à la poussée exercée lors du tir de la cartouche sur le verrou. Un autre facteur qui est à considerer est l’effet de poussée sur le verrou. Cette valeur est facilemenent calculée car elle dépend de la surface du fond de l’étui sur laquelle s’exerce la pression lors du tir.
Il faut noter , bien que d’importance relative pour la sécurité, la valeur de flexion des tenons sous la pression.
Alors, nous allons considerer les différents calculs relatifs à la résistance des tenons de verrou: Résistance au cisaillement, poussée exercée par l”étui et flexion.
RESISTANCE AU CISAILLEMENT:
Normalement, et à condition que l”étui ou la chambre ne soient ni gras ni humides ou que l”étui ne se cisaille sous surpression, l”étui adhère a la chambre et contient jusqu’à la moitié de la poussée. Nous devons tenir compte des conditions extrêmes et adopter un coefficient de sécurité de 2, normal pour ces cas de montée en poussée instantanée.
Aussi, dans la formule qui va suivre la résistance calculée sera divisée par deux
La formule de calcul de la résistance des tenons est;
LS=(L*LL*NL*YS)/2 , ceci ajoutant la marge de sécurité de 2
Dans laquelle:
LS est la résistance calculée des tenons.
L est la valeur du segment a la base des tenons.
LL est la longueur axiale des tenons.
NL est le nombre de tenons.
YS est la résistance de l’acier.
Comme mentionné, cette valeur est celle du métal divisée par 2
Le seul point épineux dans cette formule est la deétermination de la valeur du segment d’arc. Nous devons calculer la surface totale en cisaillement. Comme la base des tenons sont joints au cprps de verrou par un rayon, la longueur du segment radial doit être calculée. La formule pour ce calcul se traduit par:
L=.01745*R*ANG
où:
R= Le rayon du corps de verrou.
ANG= le cosinus de l’angle du sement.
NDT: Dan propose une seconde formule et admet que ceci semble compliqé. Il me semnble plus simple de considerer l’épaisseur du tenon qui deviant la corde de l”arc de la base du tenon. Le calcul de l”arc est ainsi simplifié.
La nuance et la dureté du metal du verrou sont importants aussi . Cette partie de l”équation tombe sous l”effet de la résistance a la traction. La résistance à la traction est la valeur à laquelle le metal peut résister avant de subir une déformation permanente. Jusqu’a ce point, il retournera à ses dimensions initiales quand la charge cesse. Comme l’acier CrMo AISI4140 (42CrMo4) est la nuance la plus communément utilisée pour les verrous, j’inclus une list des résistances a différentes valeurs de dureté Rockwell ‘C’.
DURETES ROCKWELL ‘C’ |
Rm kgs/mm² |
Recuit |
80 |
22 |
84 |
30 |
94 |
34 |
106 |
37 |
115 |
42 (Normal) |
134 |
46 |
148 |
49 |
165 |
POUSSEE
La poussée sur les tenons est facile à calculer. Seuls 2 entrées sont à prendre en compte. Ce qont la presseion de chambre maximum en kgs /mm² et, comme déjà mentionné, la surface interne du fond de l’étui qui reçoit la pression.. La formule est alors:
Surface x Pen kgs/mm².
J’ai sectionné quelques étuis et mesuré les diamètres extérieurs et les ao mesurés ainsi:
ETUI |
DIAMETRE INTERIEUR (HS) |
222 |
.300″ (7,62mm)=45 ,88mm². |
PPC |
.370″ (9,4mm)=69,36mm². |
.308 |
.385″ (9,78mm)=75,08mm². |
MAGNUM |
.420″ (10,67mm)=92,62mm². |
378 WBY MAG |
.500″ (12,7mm)=126,61mm². |
50 BMG |
.680″ (17,3mm)=234,94mm². |
La compression ou la flexion est une mesure intéressante qui peut être aisément calculée en utilisant les nombres que nous avons déjà déterminés pour la surface de cisaillement et la poussée. Un autre nombre que nous allons maintenant introduire est le module d’élastiicité (module de Young). Pour tous les aciers, ce nombre est 1.500000lbs (205Gpa) et est une constante et ne varie pas pour tous les aciers, traités ou non.
L’équation alors s’établit ainsi:
FLEXION= POUSSEE / (Sax1500000)
Ou:
SA- Surface de cisaillement des tenons
N.D.T: Ou en valeurs métriques/ISO:
Exemple de la C.G INCH Modèle 41 ou 80:
Surface de cisaillement des tenons: 424mm².
Pression .308= 4150bar x 0,75 = 3173 bar
Module de Ypung = 200Gpa.
Soit: 3173 / (424x200) = 0,037mm.
Où, plus simplement, la poussée sur l’ensemble des tenons divisée par la somme Surface totale de cosaillement x Module de Young donne pour résultat la flexion. Souvent le résultat est de l’ordre de 0,025 à 0,05mm, Ceci explique pourquoi il deviant nécessaire de recalibrer l’épaulement de l’étui pour le ramener a sa dimension après quelques rechargements. Les étuis neufs sont suffisamment élastiques pour être ramenés à leur dimenson d’origine mais progressivement lees étuis deviendront plus plastiques jusqu’à ce qu’ils ne puissant plus être ramenés à leur dimension d’origine. Les étuis deviennent collants dans la chamber, l’ouverture du verrou deviant dificile et éventuellement les étuis seront à remplacer. Avec des chargements a très forte pression, ceci peurt se produire dès le premier tir. Dans les actions monocpup que nous allons étudier
Aussi, les contre-tenons du boîtier sont aussi soumis à une petite compression, augmentant le problème. En fait, il est possible que les usinages sur le boîtier (tels que trous de vis de telescope,de pontet, puits de magasin, et rampe d”alimentarion) affaiblissent au point que les tenons de verrou soient plus résistantes que les contre-tenons du boîrtier. Dans les actions monocpup que nous allons étudier, ce ne sera pas le cas, mais avec les actions a répétitionn allégées,ceci est entièrement possible et très probable, au moins pour le contre-tenon inférieur. Augmenter le petit diamètre des tenons aiderait aussi, mais avec mpins de résultat.
Ainsi, au sujet de la flexion nous pouvons voir que celle-ci dépend de la section de cisaillement des tenons. Et ceci explique pourquoi les chargements a fortes pressions causent l’allongement des étuis et diifficulté d’ouverture. Les façons évidentes d’augmentation de la section de cisaillement sont: augmenter le nombre des tenons,allonger les tenons ou les faire plus larges. Augmenter le petit diamètre aiderait aussi, mais avec un résultat plus limité.
Septembre 2003.
Daniel LILJA
UN GOODWILL TRAM AVEC UN TEL ESPRIT SERAIT DIFFICILE A CONSTRUIRE
‘’UN GOODWILL TEAM AVEC UN TEL ESPRIT SERAIT DE TOUTES FACONS DIFFICILE A CONSTRUIRE’’’.
Notre ami Patrick Lardroue a commenté cette affirmation, et voici ma réponse :
Le contexte de l’époque :
A l’époque, les tireurs de la discipline Target Rifle/Palma allemands, français, belges et hollandais étaient réunis sous la même bannière. Les allemands avaient un accès facile au stand 1000 yards de l’armée britannique a Sennelager, près de Paderborn. Les Hollandais avaient accès au stand 600 mètres de Haarskamp et les Belges à Leopoldsburg. En ce qui les concerne, je ne mentionne pas Marche-en-Famenne, car le stand 600 mètres de ce camp était aux normes NATO, c’est-à-dire complètement fermé, en fait un véritable couloir qui ne comportait que 4 cibles.
La plupart de ces tireurs participaient annuellement à l’Imperial Meeting de Bisley, au point qu’ils présentaient des équipes sous leurs bannières nationales respectives dans les matches en équipe Junior Kolapore, Overseas et Mackinnon. Des rencontres étaient organisées dans les stands mentionnés ci-dessus et aussi à Bisley, qui pouvaient réunir jusqu’à la centaine de participants, particuliérement au site merveilleux de Sennelagger, fermé depuis.
En 1993, la BDMP allemande a repris le Long Range sous son contrôle et a participé sous la bannière Germany au Palma 1995 de Trentham en Nouvelle-Zélande et n’a manque depuis que celui de 2013 à Brisbane (Australie) où elle avait pourtant quelques tireurs individuels.
Il a encore été possible d’organiser sous l’étiquette Continental Europe une équipe réduite franco-belgo-néerlandaise participant au Palma 1999 de Bloemfontein (Afrique du Sud) , mais le cœur n’y était déjà plus. Une organisation inefficace avait plombé l’esprit…et une participation sans aucune préparation ni cohésion.
Une nouvelle tentative est faite pour le Palma 2003 de Bisley , mais la désertion des Hollandais, décidant de ne pas participer à moins d’un mois avant le Match a complètement ruiné la tentative. La participation a été maintenue en dépit des difficultés….n’épiloguons pas !.
C’était la fin….peu glorieuse…. Les Allemands participent en force a l’imperial Meeting et à d’aurtre compétitions de Bisley, les Belges ont complètement disparu et quelques Hollandais font des apparitions sporadiques. Le NRC est présent chaque année, mais n’a pas toujours les effectifs de bon niveau suffisants pour entrer dans les Junior Matches…Le prix exorbitant des inscriptions fait aussi réfléchir pour les membres qui fonctionnent en auto-financememnt .
La constitution de l’équipe 1992.
La décision prise, il nous fallait faire un appel aux volontaires, les informant de la forme d’auto-financement de chacun et de l’équipe. C’était un dilemme, car les éventuels volontaires pouvaient très bien, quoique membres de l’équipe ayant participé, en plus de leurs dépenses personnelles, a celles de l’équipe, y compris les frais d’inscription au Palma, sans que nous puissions leur garantir qu’ils le tireraient. Il nous fallait aussi trouver 4 coaches compétents et volontaires pour cette tâche ingrate et éprouvante .
Il nous fallait aussi être certains de la fiabilité de l’engagement de chacun , des désistements de dernière minute pouvant désorganiser toute la préparation. Je dois dire, en leur rendant encore hommage aujourd'hui, qu’il n’y eut aucun désistement.
Nous avons alors pu établir une équipe minima, composée d’un sacrifié : le Capitaine qui savait d’avance qu’il était condamné ni a coacher, ni a tirer dans le Palma, 4 coaches, 16 tireurs et 4 réserves. Quelques autres accompagneraient et tireraient les compétitions préliminaires et le Championnat du Monde individuel . Je crois que nous étions 28 en tout, avec quelques accompagnateurs non-tireurs.
La quête de sponsoring n’ayant, hormis les uniformes, rien donné, tous savaient à quoi ils s’attendaient .
Je souligne tout ce que nous avons du demander aux membres de l’équipe : déplacements a Bisley et Sennelager pour certains d’aussi loin que Munich ou Marseille , disponibilité pour ces déplacements et le séjour aux USA qui ne pouvait être inférieur a une douzaine de jours, etc. Celà a pour certains engagé leur vie familiale et leur budget…
Et aujourd’hui ?
Pour répondre à Patrick :
-La crise mondiale est depuis passée par là. Les dépenses individuelles seraient devenues hors des possibilités de la plupart.
-Les ressources de sponsoring seraient inexistantes .
-Il n’y a plus , hormis en Allemagne, aucun réservoir de tireurs Palma . Un tireur Palma ne se forme que par la pratique, et celle-ci ne s’acquiert plus qu’a Bisley. A ce sujet, je me rappelle une conversation avec le DTN qui me disait en 1987 : ‘Je mets mes tireurs 300metres derrière vos carabines et je ramène le Palma Trophy’ . Ce à quoi j’avais entre autres rétorqué : ‘On n’a jamais fait gagner sans préparation un marathon a un sprinter’… Je ne m’étais pas fait un ami ce jour là…mais c’est une autre histoire .
-Si toutefois les tireurs en nombre suffisant existaient, ils attendraient tout de leurs fédérations nationales qui ne se sentent ni l’envie ni le besoin d’attacher cette forme de tir si éloignée de leurs préoccupations olympique a la liste de leurs disciplines ISSF .
-Il faudrait repartir de zéro, les compétences de l’époque ont bien vieilli et les jeunes ne se précipitent pas pour la relève dans une discipline très demandeuse qui n’a pas la faveur des foules.
Il faudrait se fixer un objectif a au moins 3 années pour préparer (sous tous les aspects) une autre participation. Trop tard pour les Championnats du Monde et Palma de Fevrier 2019 en Nouvelle-Zélande, mais encore possible pour Avril 2023 en Afrique du Sud.. Si toutefois le flambeau devait être repris, j’en serais très heureux et prêt a aider de mes conseils….. si toutefois on me les demandait.
Pour conclure :
Le Palma Shooting ne se développera probablement pas dans nos pays, ce qui fortifie ma prédiction, mais la discipline émergente du F-Class est plus attirante pour nous continentaux et semble en développement . On peut rêver d’un Goodwill F-Class Team aux World’s F-Class à venir ? Pour cela, il faudrait faire taire les dissentiments et les individualismes. Cette discipline progressera si les pratiquants marchent unis…
Ce serait mon souhait, en forme de point final.
R.G.C
08/2017